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Le blocus napoléonien
du début du XIXe siècle empêchait
l'approvisionnement de l'Angleterre en bois
provenant du continent européen. Devant
l'impasse, les compagnies britanniques se sont
tournées vers les forêts du bas Canada, riches de
pins rouges et blancs. À l'ouverture de la
région à la colonisation en 1838, William Price
1er, en collaboration avec la Société
des 21, y établit quelques scieries. Les coupes
de pins sont abondantes et épuisent rapidement
la ressource facile d'accès. Lors d'une tournée
des inventaires en 1891, William Price III fera
un constat de la non-rentabilité des
exploitations, faisant dès lors entamer un
virage à l'entreprise familiale.
Ce grand
pin, en plus d'avoir survécu à l'exploitation de
la forêt et à la colonisation, est sorti indemne
du grand feu de 1870. Il est donc un des rares
témoins du patrimoine naturel à avoir vécu la
naissance et l'évolution de Jonquière.
On
le retrouve près de la Rivière-aux-Sables sur le
sentier ou piste cyclable du Horst de Kénogami à
environ 3 kilomètres de la Place Nikitoutagan à
Jonquière (arrondissement de Ville de Saguenay).
Voir la carte ci-dessous. (source: Ville de
Saguenay). |
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